- sittelle
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• 1778; du lat. sav. sitta, gr. sittê « pic, pivert »♦ Petit oiseau trapu (passériformes) au long bec pointu. ⇒ grimpereau.sittellen. f. Oiseau passériforme grimpeur (genre Sitta), qui niche dans des trous d'arbre.⇒SITTELLE, SITTÈLE, subst. fém.ORNITH. Oiseau grimpeur de la famille des Grimpereaux, du genre des Passereaux et qui niche dans des trous et se nourrit d'insectes et de graines. Quelques genres [d'oiseaux grimpeurs], comme les grimpereaux et les sittelles, n'ont qu'un seul doigt dirigé en arrière, mais il est très-fort: la plupart en ont deux, pour être mieux soutenus (CUVIER, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 495).Prononc. et Orth.:[
]. Lar. Lang. fr.: sittelle. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 217: sittèle. Étymol. et Hist. 1778 (BUFFON, Oiseaux, t. 5, p. 460). Dér. du lat. zool. sitta « oiseau » 1770 (LINNÉ Syst. nat. t. 1, p. 177), gr.
« sorte de pie ou de pivert »; suff. -elle.
sittelle [sitɛl] n. f.ÉTYM. 1778, Buffon, Œuvres, t. VII, p. 105; dimin. du lat. zool. sitta (Linné), du grec sittê « oiseau analogue au pic, au pivert ».❖♦ Oiseau (Passereaux, Sittidés), appelé aussi grimpereau, pic maçon, pic bleu, torchepot, qui se nourrit d'insectes et de graines et qui grimpe avec agilité sur les troncs. — REM. On écrit aussi sittèle.1 Une sittelle chante dans le tilleul encore nu, elle jette ses notes pressées dont j'avais fait le motif même de la symphonie pascale, quand j'étais enfant.F. Mauriac, le Nouveau Bloc-notes, p. 320.2 (…) malgré la pluie, une sittelle torchepot grimpait en tapant du bec sur le tronc d'un petit sycomore.Jacques Perret, Bande à part, p. 120.➪ tableau Noms d'oiseaux.
Encyclopédie Universelle. 2012.